Description

Une lecture ivoirienne et africaine d´un classique espagnol, avec ses codes, ses rites, sa musique et ses danses, de l'histoire universelle de Don Juan, convoqué par feu le commandant, pour répondre de ses crimes devant les morts qui réclament justice

Le point de départ de DON JUAN, les morts ne sont pas morts c’est Le Trompeur (ou Moqueur) de Séville, attribué depuis des siècles au dramaturge espagnol Tirso de Molina et reconnu à Andrés de Claramonte depuis quelques mois. Dans ce Don Juan du Siècle d'Or espagnol, on retrouve l'archétype du personnage que d'autres dramaturges, comme Molière ou Zorrilla, ou des compositeurs comme Mozart, utilisent dans des œuvres célèbres. Qu’ils le nomment Dom Juan ou Don Giovanni, le protagoniste répond à un prototype d'homme qu’on retrouve partout dans le monde: charmeur, séduisant des femmes, sans scrupules, qui aime jouir aujourd'hui sans penser au lendemain, mais qui devra rendre compte, le jour de son jugement. Le fil conducteur De « El Burlador de Sevilla » est présent dans DON JUAN, les morts ne sont pas morts, mais nous avons essayé de réécrire la fable avec des danses, de la musique, des chants, des rites, des expressions et des coutumes de la Côte d'Ivoire, pour offrir la même histoire, abordée sous un autre angle et plus en phase avec les merveilleuses qualités interprétatives des artistes de la troupe. Une fois de plus, comme dans le cas du « Fuenteovejuna », le défi est de maintenir l'essence de l'histoire, la poésie, l'esprit et la rhétorique du Siècle d'Or, librement réinterprété par d'autres cultures avec leurs propres références.

Les comediens :

GEHI EVE

KONE KASEMLA / KIPLE AMANDA  

MISSA NDRI  

KOMPAORE REBECCA  

DAPLE JULES  

ACHIE LOGBOCHI AMANDA